samedi 27 juillet 2013
No pasaràn! Deuxième partie: Espagne, 1937.
vendredi 26 juillet 2013
No pasaràn! Première partie: Cable Street, 1936, Londres
Et la lutte antifasciste dans tout cela ?
Aussi bien Ken Follett que Rosie Thomas consacrent des pages
mémorables à la journée du 4 octobre
1936 dans les quartiers pauvres dans l’East End de Londres : la journée
des barricades, la bataille sanglante de Cable Street entre toutes le mouvances anti-fascistes et
anti-racistes des quartiers pauvres et la police londonienne. Cette police qui
s’est mise du côté des fascistes anglais, aux ordres de Sir Oswald Mosley…Ken
Follett décrit cette journée, dans le deuxième tome de sa fameuse Trilogie du
Siècle, « L’Hiver du Monde », sorti en 2012. Rosie Thomas
raconte les mêmes évènements dans « Amy, pour les amis » (« The
White Dove »), paru en anglais déjà en 1986, sorti en France, chez J’ai Lu en
1991.De toute évidence, les deux auteurs s’inspirent des mêmes sources
historiques et décrivent les évènements , ainsi que leur arrière-plan
historique, sensiblement dans les mêmes termes. Leurs personnages (Le très sympathique étudiant Lloyd Williams chez Ken Follett, le ténébreux syndicaliste Gallois Nick Penry chez Rosy Thomas) obéissent aux
mêmes motivations politiques et sont mus par les mêmes sentiments :
enthousiasme, révolte, colère, détermination. (Et, par conséquent, comme nous
le verrons dans la deuxième partie de cet article, ces personnages seront mus
par les mêmes sentiments d’amertume, de désillusion et d’abattement quelques
mois plus tard, lorsqu’ils combattront
dans les Brigades Internationales, du côté Républicain, à la Guerre Civile
espagnole…)
Mais cette nouvelle n’arrive pas à temps vers la foule surchauffée et des violences éclatent : la Police Montée charge avec une brutalité inouïe, écrasant la foule sous les pattes de leurs grands chevaux, matraquant hommes et femmes. Certains policiers font (selon Ken Follett) le salut hitlérien et , sans tenir compte de l’origine des gens, toutes les femmes sont traitées de « putes juives » et tous les hommes de « sales youpins ».Les gens ont le sentiment que la police anglaise est aux ordres de L'Union des Fascistes Britanniques. Mais ils ne se laissent pas faire. La foule érige des barricades faites de poubelles, de vieux meubles jetés par les fenêtres. Chaque coin de rue est tenu par les habitants de East End et lorsque la Police Montée se retire, la foule en liesse a le sentiment d’avoir vécu, enfin, un grand tournant. « Nous avons battu les fascistes anglais à Cable Street » - jubile un jeune mineur Gallois - « Maintenant nous allons battre les fascistes en Espagne !!! ».
Pour rappel: Winter of the World de Ken Follett a paru en anglais chez Dutton (Penguin
Group USA) et en français chez Robert Laffont, respectivement en septembre et en novembre 2012.The White Dove (Amy, pour les amis) de Rosie Thomas a paru en anglais chez
William Collins Sons en 1986,puis chez Arrow Books en 2004, et en français
chez J'ai Lu en 1991.
vendredi 18 janvier 2013
"Le méchant japonais": stéréotypes d'avant Hiroshima.Troisième partie.
jeudi 17 janvier 2013
"Le méchant japonais": stéréotypes d'avant Hiroshima. Deuxième partie.
(voir notre article du 15 janvier)
Achever les blessés,
torturer les prisonniers, lever les mains en signe de reddition pour ensuite
dégoupiller une grenade et tuer les soldats américains naïfs et crédules...La
traîtrise et la cruauté semblent tout à fait caractéristiques des fils d’un
pays dont les diplomates souriants négociaient encore à Washington alors que
leur bombardiers incendiaient déjà la base de Pearl Harbor…Un peuple qui a poignardé
ainsi dans le dos notre chère Amérique sera toujours capable de TOUS LES
CRIMES…Et, par conséquent, méritera TOUS LES CHATIMENTS!.Tel est le message des films de guerre américains entre
Pearl Harbor et Hiroshima.
D’une part un monument de haine et de colère, d’autre part certainement un des films de guerre les plus parfaits (et ceci de l’avis de tous les experts) avec Full Metal Jacket. Ecoutez bien la musique originale du film, composée par Franz Waxman : elle est remarquable.
mercredi 16 janvier 2013
"Le méchant japonais": stéréotypes d'avant Hiroshima. Première partie.
Singes aux yeux d’insectes… Rats bridés… Macaques…
Comment l’industrie cinématographique
américaine s’est-elle permise de traiter ainsi l’ennemi japonais dans les
quatre années de la guerre du Pacifique ? Comment les scénaristes et les
réalisateurs sont-ils arrivés à de tels excès ?
vendredi 4 janvier 2013
La bataille des Ardennes: scènes mythiques, erreurs et malentendus...
J’ai revu récemment deux films, deux grand classiques du cinéma de guerre :« Battleground » (« Bastogne ») de William Wellman, datant de 1949, et « The Battle of the Bulge » (« La bataille des Ardennes ») de Ken Annakin, datant de 1965. Les deux films relatent le même épisode de la Deuxième Guerre mondiale : l’immense offensive des blindés et de l’infanterie allemande contre les forces américaines en Belgique en décembre 1944, dernière tentative de Hitler de renverser le cours de l’Histoire et repousser les forces américaines qui avançaient inexorablement vers le territoire allemand.
chaque pas, le
« Sound-off » résonne plus fort. Encouragés par leur sergent, les
survivants de la bataille des Ardennes lèvent la tête, se redressent et répètent les paroles avec plus en plus de
courage et de fierté, de plus en plus de
conviction et de certitude : ils
vont gagner la guerre.
Autre exemple:dans le film « Go Tell the Spartants » de Ted Post, datant également de l’époque de la grande désillusion post-vietnamienne (en français « Le Merdier », 1978), le comédien Burt Lancaster s’écrie « Ah !!! Bastogne !!! »( Bastogne, les Ardennes, Noël 1944 : quelle différence par rapport à notre présent honteux…)
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